Ne plus avoir à porter de lunettes ou lentilles de contact pour corriger la vision

Opération du kératocône

Qu'est-ce que le kératocône ?

Le kératocône est une malformation de la cornée qui se traduit par un amincissement local et un astigmatisme très important. Il tire son nom de la forme conique caractéristique d’une cornée présentant un stade avancé de la maladie. Cette déformation est généralement évolutive et peut conduire à une ectasie dans les cas les plus graves, nécessitant alors le recours à une greffe de cornée.

Opération du Kératocône centre laser

Découvrez nos solutions pour le traitement du Kératocône

Opération du Kératocône Paris

Consultation pré-opératoire gratuite et sans engagement.
Vous pouvez vous renseigner et prendre rendez-vous par téléphone au 01 55 73 02 02

Comment expliquer le kératocône ?

Le kératocône se développe le plus fréquemment en fin d’adolescence et se stabilise entre 30 et 40 ans. Son origine est mal connue et encore sujette à discussion, mais les frottements oculaires sont unanimement reconnus comme un facteur aggravant.

Il existe aussi des formes dites frustes de la maladie, c’est-à-dire peu ou pas exprimées par la cornée bien qu’elle soit porteuse d’une fragilité qui pourrait déclencher la déformation suite à un déséquilibre mécanique. Le kératocône, quel que soit son stade, est une contrindication absolue à la chirurgie par laser quelle que soit la technique (LASIK ou PKR) employée.

Opération du Kératocône centre laser

Le dépistage du kératocône

Les formes avancées de la maladie présentent des signes cliniques facilement reconnaissables. Les formes frustes sont en revanche beaucoup plus difficilement détectables et des examens spécifiques, reposant sur une imagerie avancée de la cornée, ont été développés pour reconnaître les cornées pouvant en souffrir.

Lors du bilan préopératoire en vue d’une chirurgie réfractive, ces examens sont systématiquement effectués. En cas de résultat mitigé de l’examen, on conseillera d’attendre quelques mois pour vérifier si l’état de la cornée évolue ou non avant de se prononcer sur la faisabilité d’une intervention de chirurgie réfractive.

Comment fait-on pour traiter le kératocône ?

Si un kératocône est détecté, plusieurs options de traitements sont envisageables. Dans les formes frustes ou non évolutives sans conséquences visuelles graves, la cornée peut être laissée telle quelle avec une éventuelle correction de la vision par adaptation de lentille de contact (la forme de ces lentilles, le plus souvent rigides, est spécialement calculée pour s’adapter au mieux à la cornée).

Au contraire, dans les cas les plus graves où l’intégrité de la cornée est compromise ou si la vision est trop fortement affectée, une greffe de cornée pourra être nécessaire, consistant à remplacer la cornée malade par un tissu sain.

Enfin, dans les autres cas, deux techniques majeures peuvent être employées pour ralentir et minimiser l’évolution du kératocône : la pose d’anneaux intra-cornéens et la technique du cross-linking.

Quelles techniques de chirurgie pour corriger le kératocône ?

kératocône : La technique des anneaux intra-cornéens

Cette technique consiste à insérer de fins implants dans la cornée pour la rigidifier. Ces implants ont la forme de portions d’anneaux, et sont orientés de façon à corriger l’astigmatisme induit par le kératocône.

La chirurgie se déroule en bloc opératoire, sous anesthésie locale. L’intervention consiste à créer de fins tunnels dans le tissu cornéen à l’aide d’un laser femtoseconde, dans lesquels seront ensuite insérés les implants.

keratocone anneaux intra corneens

Kératocône :La technique du cross-linking

Le cross-linking consiste à renforcer la structure même de la cornée, qui est constituée en grande partie de fibres de collagène. Pour cela, la cornée est imprégnée d’un liquide, appelé Riboflavine, qui a la propriété de créer des liens entre les fibres de collagène lorsque il est irradié par des ultraviolets.

keratocone cross linking

La procédure dure une vingtaine de minutes, pendant lesquelles le patient reste allongé. La cornée est badigeonnée de Riboflavine, qui doit pénétrer à l’intérieur du tissu cornéen par imprégnation pendant 5 minutes. Cette pénétration est facilitée par iontophorèse, qui est une technique consistant à électriser légèrement la cornée de façon à espacer les cellules couvrant sa surface, et laissant ainsi plus facilement passer les molécules de Riboflavine.

Une fois la cornée imprégnée, la zone de cornée à rigidifier est exposée à un rayonnement ultraviolet pendant une dizaine de minutes pour faire réagir la Riboflavine. Une fois l’irradiation terminée, l’intervention est achevée, il ne reste plus qu’au chirurgien à contrôler votre cornée grâce à un examen à la lampe à fente. Il sera bien entendu nécessaire de faire des examens régulièrement pour suivre la santé de la cornée dans le temps et l’efficacité du traitement.

Vos questions sur le Keratocône

  • Myopes, astigmates ou hypermétropes sont opérables. Un diagnostic préalable permet de confirmer la possibilité de bénéficier de l’intervention et d’évaluer les résultats visuels escomptés.

  • Nous vous confirmons que cette consultation est entièrement gratuite. Cette consultation per­met d’établir la faisabilité de l’intervention dans le cadre d’une première opération de chirurgie réfractive et déterminer quel traitement serait le mieux adapté à votre vision (si vous êtes éligible à une chirurgie LASIK ou PKR, un devis vous sera alors remis en fin de consultation).

  • À partir de 18 ans, sous condition que la vision soit stabilisée depuis au moins deux ans.

  • La chirurgie réfractive est considérée comme une chirurgie « de confort ». Cette chirurgie n’est donc pas remboursée par la sécurité sociale. Cependant, de plus en plus de mutuelles prennent en charge une partie des frais de l’opération. Rapprochez vous de votre mutuelle pour en savoir plus.

  • L’opération de chirurgie réfractive nécessite 15 minutes de présence dans le bloc opératoire pour la réalisation complète de l’inter­vention.

  • Bonne nouvelle, l’operation est indolore. Tout au plus le patient ressentira une pression passagère. L’écarteur à paupières peut être in­confortable pendant la durée de l’intervention (environ 15 minutes).

  • Il faut compter un mois, mais une activité pro­fessionnelle et sociale nor­male est possible après quelques jours de repos.