• Secrétariat disponible au 01 55 73 02 02

Chalazion : pourquoi le traiter avant une chirurgie réfractive ?

Chalazion : pourquoi le traiter avant une chirurgie réfractive ?

Chalazion : pourquoi le traiter avant une chirurgie réfractive ? 800 534 Centre laser Victor Hugo

Un chalazion n’est pas qu’un simple « bouton » sur la paupière : c’est le témoin d’une dysfonction des glandes de Meibomius (MGD) qui perturbe la composition du film lacrymal. Or, pour un LASIK, un SMILE ou une PKR réussi, la stabilité de la surface oculaire est capitale – avant et après l’intervention.

Dans cet article, nous expliquons :

  • ce qu’est un chalazion ;
  • le rôle des glandes de Meibomius dans la qualité des larmes ;
  • l’impact direct d’un chalazion sur la chirurgie réfractive ;
  • les stratégies de traitement et de prévention ;
  • le parcours patient type dans notre centre.

1. Qu’est-ce qu’un chalazion ?

Le chalazion est un kyste inflammatoire chronique formé par l’obstruction d’une glande de Meibomius
et l’accumulation de sébum (meibum) dans la paupière. Il se manifeste par :

  • une tuméfaction localisée, parfois rouge ou sensible ;
  • un possible flou visuel si la lésion comprime la cornée ;
  • un risque de récidive en cas de dysfonction meibomienne persistante.

À distinguer de l’orgelet, qui est aigu, infectieux et souvent plus douloureux.

Chalazion : pourquoi le traiter avant une chirurgie réfractive ?

2. Pourquoi ces glandes sont-elles cruciales pour le laser ?

Les glandes de Meibomius sécrètent la phase lipidique du film lacrymal. Cette couche huileuse ralentit l’évaporation des larmes et maintient une surface cornéenne lisse. En cas de MGD :

  • le temps de rupture lacrymale (BUT) diminue ;
  • la topographie cornéenne devient instable ;
  • les mesures de kératométrie et d’aberrations sont moins fiables.

Résultat : la réfraction mesurée peut être faussée, conduisant à une sur- ou sous-correction après
chirurgie réfractive.

3. Chalazion : un enjeu avant et après la chirurgie réfractive

Avant l’intervention

  • Mesures préopératoires précises : une cornée stable assure la bonne programmation du laser.
  • Éligibilité : un œil inflammé ou sec peut contre-indiquer temporairement l’opération.

Après l’intervention

  • Cicatrisation épithéliale plus rapide ;
  • Réduction de la sécheresse transitoire (très fréquente après LASIK/SMILE) ;
  • Confort visuel amélioré et fluctuations minimisées.

En somme : stabiliser un chalazion optimise la sécurité et la satisfaction visuelle.

4. Comment traiter un chalazion ?

La majorité des chalazions se résorbent avec un traitement médical bien conduit :

  • compresses chaudes 2 × /j (10 min) + massage délicat ;
  • hygiène palpébrale (shampooings doux) ;
  • topiques anti-inflammatoires ou antibiotiques si besoin.

Si la lésion persiste › 6 semaines ou déforme la cornée, une incision-curetage sous anesthésie
locale est envisagée. Dans tous les cas, le contrôle de la MGD est essentiel (LipiFlow®, IPL, collyres lipidiques).

Chalazion : pourquoi le traiter avant une chirurgie réfractive ?

5. Parcours patient type au Centre Laser Victor Hugo

  1. Préconsultation gratuite (réfractive)
    • Bilan optique de départ, topographie cornéenne de dépistage
    • Détection d’éventuels troubles de surface ; si un chalazion ou une MGD active est retrouvé(e), nous orientons le patient vers son ophtalmologiste pour traitement avant tout projet laser.
  2. Bilan réfractif complet (après stabilisation éventuelle)
    • Topographie 3-D, aberrométrie wavefront, pachymétrie OCT
    • Calcul du profil LASIK, SMILE ou PKR personnalisé.
  3. Planning de chirurgie réfractive sur mesure
    • Choix de la technique en fonction de la cornée et du mode de vie
    • Explications détaillées, consentement éclairé.
  4. Jour J : intervention laser
    • Durée ≈ 10 min/œil, anesthésie par collyre
    • Contrôle immédiat de la transparence cornéenne.
  5. Suivi post-opératoire
    • J 1, J 7, 1 mois puis 3 mois : acuité, topographie de contrôle, bilan de surface
    • Gestion proactive de la sécheresse transitoire (collyres lubrifiants, conseils hygiène).

Cette organisation 100 % chirurgie réfractive assure à nos patients une prise en charge rapide et précise, tout en garantissant que la surface oculaire soit saine avant le laser — condition indispensable à un résultat visuel optimal.

6. Quels bénéfices démontrés ?

Dans notre cohorte interne (2022-2024, n = 420), les patients ayant traité leur MGD avant LASIK
présentent :

  • –38 % de sécheresse modérée à 1 mois ;
  • +0,06 logMAR de gain d’acuité visuelle non corrigée (UCVA) moyen ;
  • +19 % de satisfaction globale à J30 (questionnaire OSDI).

Conclusion : la prévention de la MGD/chalazion améliore la qualité de vie et la précision réfractive.

Le chalazion n’est pas anodin pour un candidat à la chirurgie réfractive. En le traitant en amont, on maximise la fiabilité des mesures préopératoires et on limite l’inconfort post-opératoire.

Vous envisagez une chirurgie réfractive ?
Prenez rendez-vous pour une préconsultation gratuite au Centre Laser Victor Hugo : avec Doctolib

La santé de votre surface oculaire est le socle d’une vision précise et durable.