La chirurgie réfractive permet, dans de nombreux cas, de réduire fortement – voire d’éliminer – la dépendance aux lunettes ou aux lentilles. Pourtant, la question la plus importante reste la même : êtes-vous opérable… et surtout, avec quelle technique ? En 2025, les examens préopératoires et les traitements personnalisés ont considérablement amélioré la précision des indications.
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Ce que corrige la chirurgie réfractive
La chirurgie réfractive s’adresse principalement à :
- la myopie (vision floue de loin),
- l’astigmatisme (vision déformée),
- l’hypermétropie (difficulté à voir de près, parfois de loin),
- la presbytie (baisse de la vision de près avec l’âge, souvent après 40–45 ans).
La promesse n’est pas identique pour tous : l’objectif est une vision fonctionnelle et stable, avec une stratégie adaptée (traitement personnalisé, monovision, etc.) selon le mode de vie.
Les critères qui déterminent si vous êtes opérable
Un candidat « idéal » n’existe pas. En pratique, l’éligibilité repose sur un faisceau de critères :
- stabilité de la correction (vision stable sur plusieurs contrôles),
- épaisseur et forme cornéenne (topographie + pachymétrie),
- qualité de la surface oculaire (sécheresse, blépharite, meibomite),
- niveau de correction (dioptries) et qualité optique,
- état de la rétine et du nerf optique,
- mode de vie (sport, travail sur écran, conduite nocturne, contraintes professionnelles).
Les examens indispensables avant de décider
Un bilan sérieux ne se limite pas à une mesure de vue. Il comprend généralement :
- réfraction et analyse de la vision,
- topographie/tomographie cornéenne,
- pachymétrie (épaisseur),
- aberrométrie (qualité optique, aberrations),
- évaluation de la sécheresse et du film lacrymal,
- examen du fond d’œil si nécessaire.
Le but est d’assurer une indication sûre et une prédictibilité optimale.
LASIK, PKR/TransPKR, SMILE : quelles différences ?
- LASIK : récupération visuelle souvent rapide, technique très utilisée, adaptée à de nombreux profils lorsque la cornée le permet.
- PKR / TransPKR : chirurgie de surface (sans volet), privilégiée dans certains cas (cornée plus fine, certains profils à risque de traumatisme).
- SMILE : technique mini-invasive (petite incision), souvent indiquée pour certaines myopies et astigmatismes selon l’analyse cornéenne.
Le « meilleur » choix est celui qui offre le meilleur ratio sécurité / précision / confort pour vos yeux.
Ce que vous pouvez attendre (et ce qu’il faut éviter de promettre)
La chirurgie réfractive apporte le plus souvent une amélioration majeure du confort visuel. Toutefois, plusieurs paramètres comptent : qualité du film lacrymal, taille pupillaire, contraintes de vision de nuit, et évolution naturelle de l’œil avec l’âge (notamment presbytie).
Un bon bilan permet d’anticiper : sécheresse post-opératoire, halos nocturnes, besoin éventuel d’une retouche ou d’une stratégie de correction de près.
FAQ
À partir de quel âge peut-on se faire opérer ?
Souvent à partir de 18 ans, lorsque la correction est stable. La décision est individualisée après bilan.
Est-ce durable ?
Le résultat est généralement stable lorsque l’indication est bien posée. En revanche, la presbytie peut apparaître avec l’âge, indépendamment du laser.
Si je ne suis pas opérable, existe-t-il des alternatives ?
Selon les profils : correction optique optimisée, lentilles spécialisées, ou parfois implants (au cas par cas).